Scénario 12 : Coopération optimale pour limiter le réchauffement à 2°C
Contexte
Ce scénario est un scénario utopique : il tend à représenter l'optimum social mondial permettant de limiter le réchauffement global en 2100 à 2°C. Des politiques d'atténuation sont mises en oeuvre au moment et à l'endroit où elles seront les plus efficaces. Ce scénario va principalement servir d'étalon afin de pouvoir évaluer les coûts minimum inhérents au respect de la contrainte sur l'augmentation de la température.
La coopération optimale implique l'abandon des mécanismes de marché. Le modèle GEMINI-E3 n'a donc pas pu être employé pour ce scénario.
Climat
Avertissement: Noter que les résultats de GENIE indiqués ci-dessous sont mesurés par rapport à 2005. Il faut donc ajouter 0.76 pour obtenir les réchauffements relatifs à la période pré-industrielle.
+ Augmentation de la température moyenne de l'air de surface entre 2005 et 2105
+ Augmentation (écartype) de la température atmosphérique de surface entre 2005 et 2105
+ Augmentation de la température moyenne de l'air de surface entre 2005 et 2050
+ Augmentation de la température moyenne de l'air de surface entre 2005 et 2030
+ Augmentation des précipitations (en %)
+ Paramètres régionalisés du climat (températures et végétation)
Analyse technico-économique (vision à long terme)
Même avec une coopération entière et immédiate de toutes les parties (solution socialement optimale), respecter la limitation de l'augmentation de la température à "°C comparé à l'ère pré-industrielle est difficile.
Le pic de concentration de GES dans l'atmosphère intervient aux environs de 2045, puis le système devient neutre en CO2 en 20 ans. Il y a une très forte électrification du système énergétique, et l'électricité est presque entièrement décarbonisée d'ici à 2050. L'approvisionnement en énergie renouvelable représente environ 60% de la production d'électricité d'ici 2050 et 75% d'ici 2100, et toutes les formes d'énergie renouvelables sont présentes dans le portefeuille énergétique. Tout comme cela est reconnu par de nombreux modèles, les émissions négatives générées par les centrales à biomasse et les bioraffineries couplées aux technologie de capture et séquestration du carbone jouent un rôle crucial afin de compenser l'utilisation des combustibles fossiles (principalement dans l'industrie et les transports), mais aussi pour compenser les émissions non énergétiques, principalement dûes à l'agriculture. Le prix du CO2 atteint 900$2000 la tonne en 2100.
+ Coût de la stratégie : Valeur actuelle nette (VAN) du coût de la stratégie exprimé en % de la VAN du PNB cumulé sur l'ensemble du siècle : 1.76%
Emissions
+ Emissions de CO2, CH4 et N2O en GtC de 2005 à 2105
Energie et Technologie
+ Quantité totale de carbone séquestré en puits géologiques : 409 GtC
+ énergie primaire (en supposant FEQ=1 pour les énergies autres que fossiles) en EJ
+ Génération d'électricité en milliard de kWh
+ Consommation d'énergie par le secteur de la demande finale, incluant les usages non-énergétiques, exprimée en EJ