Scenario 5: Accord International (Ensemble du monde)

Contexte

Ce scénario est similaire au scénario 4 mais avec, ici, un accord de tous les pays pour agir. A partir de 2020 le reste du monde obtient un quota d'émission éagl à 120 % des émissions de 2005. La Chine, l'Inde et le Brésil ainsi que le reste du monde participent à un marché international du carbone. Une limite de 10% de l'ensemble des quotas est imposée sur le volume de permis que ces pays peuvent vendre la première année. Cette limite est graduellement  relevée et les échanges ne sont plus limités à partir de 2030.

Afin d'évaluer l'effet de cet accord climatique sur les politiques environnementales à long terme, la modélisation TIAM suppose qu'après 2030 un accord mondial est passé pour atteindre sur le long terme une augmentation de température qui ne dépasse pas  2°C.

Climat

Tableau 1 : Augmentation de la température moyenne de l'air de surface comparée à l'ère pré-industrielle à différentes périodes

Les changements climatiques attendus se présentent de façon assez similaire à ce qui correspondait au cas de base, mais avec une amplitude beaucoup plus faible. Le réchauffement prévu par les simulations de GENIE est plus élevé que la contraite imposée sur TIAM, du fait de la sensibilité du climat qui, dans les ensembles de GENIE est en moyenne plus élevée que celle utilisée dans le module climatique de TIAM.

D'autres simulations seront présentées, sous peu, pour lesquelles les paramètres du module climatique de TIAM auront été recalibrés pour concorder avec ceux de GENIE. Néanmoins, quelle que soit la prévision moyenne, l'estimation de l'incertitude (écart type) montre que la température observée pourra être assez différente de la moyenne prédite, cette incertitude variant avec la région du monde.

 

Avertissement: Noter que les résultats de GENIE indiqués ci-dessous sont mesurés par rapport à 2005.  Il faut donc ajouter 0.76 pour obtenir les réchauffements relatifs à la période pré-industrielle.

 

Figure 1 : Réchauffement, en moyenne, de la température atmosphérique de surface entre 2005 et 2105 (en degrés Celsius). source : GENIE-2
Figure 2 : Augmentation des précipitations (pourcentage des simulations présentant une augmentation des précipitations décanales moyennes centrées sur 2000 et 2100 sur un large ensemble de paramétrisations différentes du modèle GENIE)

 

+ Augmentation de la température moyenne de l'air de surface entre 2005 et 2105

+ Augmentation (écartype) de la température atmosphérique de surface entre 2005 et 2105

+ Augmentation de la température moyenne de l'air de surface entre 2005 et 2050

+ Augmentation de la température moyenne de l'air de surface entre 2005 et 2030

+ Augmentation des précipitations (en %)

+ Paramètres régionalisés du climat (températures et végétation)

Economie

+ Surplus en % de la consommation des ménages

+ Permis d'émissions vendus en million de tonnes de carbone, par pays jusqu'en 2030

+ Prix du CO2 en euro par tonne de CO2 (2005 Euro)

+ Coût des stratégies: valeur actuelle nette (VAN) du coût de la  stratégie exprimé en % de la  VAN du PNB cumulé sur l'ensemble du siècle : 2.5%.

Emissions

+ Emissions de GES en million de tonne de carbone, par pays jusqu'en 2030

+ Emissions de CO2, CH4 and N2O en GtC jusqu'en 2105

Energie / Technologies

+ Quantité totale de carbone sequestré en sites géologiques:  416 GtC

+ Energie primaire (en supposant FEQ =1 pour les énergies autres que fossiles) exprimée en EJ

+ Génération d'électricité, exprimée en in milliard de kWh

+ Consommation d'énergie par le secteur de la demande finale, incluant les usages non-énergétiques, exprimée en EJ

 

Des résultats plus détaillés peuvent être trouvés dans la note Energy - Technology technical note.

Emissions par pays

En MT de CO2-equiv.

Dans ce scénario, les négociations aboutissent à un accord mondial sur la limitation de l'augmentation de température à 2°C en 2100.

 

Surplus par pays

en pourcentage de la consommation des ménages.

Cette politique a un impact macro-économique en terme de variation de l'excédent, exprimé ici en tant que proportion de la consommation des ménages.

 

Changement de la température

(atmosphérique de surface) en °C en 2105 comparé à 2005.

En raison de l'hypothèse qu'après 2030 une coopération pleine et entière se produit pour atteindre l'objectif climatique, l'évolution des concentrations montre un changement de température à long terme qui semble acceptable. Toutefois, le coût global est plus élevé.