Scénario 11 : Accord tardif (en 2050)

Contexte

Ce scénario s'intéresse aux conséquences de repousser dans le temps un accord international contraignant : cet accord intervient en 2050, et suit les recommendations du G8. Contrairement au scénario précédent (10: accord de Copenhague amélioré), aucun effort de réduction des émissions n'est fait avant 2050.

Climat

Tableau 1 : Augmentation de la température moyenne de l'air de surface comparée à l'ère pré-industrielle à différentes périodes

 

Avertissement: Noter que les résultats de GENIE indiqués ci-dessous sont mesurés par rapport à 2005.  Il faut donc ajouter 0.76 pour obtenir les réchauffements relatifs à la période pré-industrielle.

Figure 1 : Réchauffement, en moyenne, de la température atmosphérique de surface entre 2005 et 2105 (en degrés Celsius). source : GENIE-2
Figure 2 : Augmentation des précipitations (pourcentage des simulations présentant une augmentation des précipitations décanales moyennes centrées sur 2000 et 2100 sur un large ensemble de paramétrisations différentes du modèle GENIE)

+ Augmentation de la température moyenne de l'air de surface entre 2005 et 2105

+ Augmentation (écartype) de la température atmosphérique de surface entre 2005 et 2105

+ Augmentation de la température moyenne de l'air de surface entre 2005 et 2050

+ Augmentation de la température moyenne de l'air de surface entre 2005 et 2030

+ Augmentation des précipitations (en %)

+ Paramètres régionalisés du climat (températures et végétation)

Analyse technico-économique (vision à long terme)

Comme indiqué dans le scénario précédent, (10 : Accord de Copenhague amélioré), les objectifs sont des réductions des émissions de 43% en 2050 par rapport à 2005. À long terme, les prix du CO2 restent proches des prix observés dans le scénario précédent, mais sont légèrement plus faibles, principalement en raison de la disponibilité d'un plus grand potentiel de réduction des émissions.

Le comportement du système énergétique après 2050 est très proche du scénario précédent dû au fait que les objectifs d'émission sont les mêmes à partir de 2050 (plus de détails sont fournis dans la description des résultats du scénario 10). La seule différence concerne une plus grande contribution des centrales à charbon avec CSC dans le scénario courant (et une moindre contribution des centrales à énergie renouvelable).

+ Ajout d'une contrainte limitant l'augmentation de la température à 2°C : Afin d'évaluer si l'augmentation de température peut être limitée à long terme, il est supposé que les engagements de Copenhague sont maintenus jusqu'en 2055 (sans anticipation des pays d'objectifs plus stricts dans le long terme), date à laquelle un traité international impliquant la collaboration parfaite de tous les pays est approuvé et appliqué : tous les pays, y compris les pays hors Annexe 1, coopèrent et les efforts d'atténuation sont effectués là où ils sont les plus efficaces. Dans ce cas, la contrainte limitant l'augmentation de la température à 2°C ne peut pas être respectée, étant donné les options d'atténuation disponibles dans le modèle.

+ Coût de la stratégie : Valeur actuelle nette (VAN) du coût de la stratégie exprimé en % de la VAN du PNB cumulé sur l'ensemble du siècle : 0.711%

Emissions

+ Emissions de CO2, CH4 et N2O en GtC de 2005 à 2105

Energie et Technologie

Quantité totale de carbone séquestré en puits géologiques :  388 GtC

+ énergie primaire (en supposant FEQ=1 pour les énergies autres que fossiles) en EJ

+ Génération d'électricité en milliard de kWh

+ Consommation d'énergie par le secteur de la demande finale, incluant les usages non-énergétiques, exprimée en EJ

Economie

Puisqu'aucune mesure n'est prise avant 2050, le contexte économique de ce scénario est identique au scénario référence.

Pour des repères économiques, vous voudrez bien consulter la rubrique "Hypothèses macro-économiques" du scénario référence.